Je me nomme Alexia Branson, je suis née le 2 août 1659 à New York au cœur d’une famille noble et aimante. Mon père et ma mère étaient des personnes merveilleuses, attentionnées et généreuses.  Ils ont vécu pour leur famille jusqu’à leur dernier souffle, c’était une belle époque. Malheureusement je suis  décédée en 1680 à l’âge de 21 ans. Oh non, ne vous en faites pas, ce n’est pas si triste que cela...A vrai dire c’est même plutôt amusant et...joyeux, puisque pour moi c’était une nouvelle vie. Pour reprendre, je m’appelle Lexi, je suis un vampire depuis cette fameuse année 1680, et je suis...blonde ; et petite mais n’en tenons pas rigueur. Retournons à mon histoire.

Mes première années en tant que vampire étaient tout bonnement catastrophiques, je n’avais personne pour me dire ce que je devais faire, comment je devais le faire, alors j’ai commencé à boire un peu à chaque veine que je voyais dépassé d’un col de chemise ou du corset d’une robe. Je n’étais pas très amicale je devais l’avouer, la plupart du temps j’étais souillée du sang de mes victimes mais bon, le rouge m’allait plutôt bien, à part quand il se collait à mes cheveux, une vraie plaie pour le retirer. Jusqu’au jour où j’ai rencontré d’autres vampires qui m’ont mis en garde, si je continuais à faire autant de ravages à moi seule, c’était eux que je mettais aussi en danger, des chasses étaient organisées, souvent menées par des religieux, un peu comme toutes les chasses de l’Histoire (sorcière, démons, etc.). Je me suis donc intégrée à leur groupe pendant un court instant, apprenant les bases ou comment être le parfait petit vampire sans tuer ni se faire tuer. J’ai vite appris, et cela m’a plutôt passionnée pour tout dire que je me suis mise en quête de moyens pour ne pas tuer des innocents, comme prélever juste la quantité qu’il faut sans planter ses crocs pour ne pas laisser de marques, ou bien trouver un substitut dans le sang animal. Bon cette dernière option je l’ai beaucoup conseillée et faite appliquée mais jamais respectée, je n’y suis jamais parvenue. Les années passèrent, je parcourais le monde avec mon titre placebo de professeur pour les vampires débutants ou trop agressifs et c’est en 1864 que je trouvais un spécimen intéressant. Stefan Salvatore, dit « The Ripper », d’ailleurs j’ai toujours pensé que c’était un nom totalement stupide et prétentieux mais bon revenons-en à ce spécimen. Ce gentleman avait le menton trop souvent ensanglanté d’hémoglobine de jeunes filles innocentes. Je le réussis alors à le convaincre de se sevrer, chose dure et très longue, afin de boire du sang animal seulement. Ma technique fonctionna et pendant 60 ans, Stefan, qui était devenu mon meilleur ami, fût un vampire végétarien. Jusqu’à ce que son frère aîné, Damon, ne vienne faire capoter mon processus à succès, et il refit plonger Stefan dans sa phase Ripper. Je n’étais pas là lorsque cela s’est produit et heureusement sinon les deux frères auraient fini en charpies. De mon côté, je vivais ma vie en visitant de nouvelle ville, de nouveaux horizons, mais en apprenant la sortie de « The Ripper II » je me rendis à Chicago où j’enfermais Stefan en cure pendant 13 ans, il l’avait cherché aussi.

Plus tard, et très vite, malgré tout même en tant que vampire les époques défilent sans que l’on s’en rende compte, les années 70 débutèrent. A noter que le passage du corset au simple bustier était une libération niveau respiration et d’autres chose aussi, comme les jeans, les chevilles découvertes, et le soutien-gorge, mais bon je m’égare. Donc, dans les années 70, Stefan me confia qu’il était inquiet pour son frère, parti à New York, car ce dernier avait éteint son humanité. Je décidais donc de l’aider comme je le ferais toujours. Je me rendis alors dans ma ville natale en quête de l’aîné de la famille Salvatore Bro’, crocs & co. Là-bas, je retrouvais Damon et je cédais à je ne sais quoi qui me fit coucher avec lui, mais ça je me le reprocherais toujours je crois, et je lui en voudrais toujours de m’avoir piégé en me laissant sur un toit en plein soleil. Et je confirme, vous ne vous en rendez pas compte mais le soleil bouge rapidement et quand on se fait brûler le bout des doigts si l’on dépasse du peu d’ombre qu’on a, on le regrette !

Encore un fois, le temps passa et cette fois je retrouvais Stefan dans les années 2000, 2009 pour être exacte. A Mystic Falls, il avait fini par y retourner finalement, et je le retrouver en couple avec Elena Gilbert, le sosie, non, la copie, la réplique enfin la même que Katerina Petrova. Il eut d’abord des reproches de ma part avant que je comprenne qu’il était vraiment amoureux d’elle. Tout était donc parfait pour lui, mais qui dit bonheur pour Stefan dit aussi comeback de Damon. Celui-ci fût très bien accueilli par mes soins, j’espère qu’il a encore au moins une marque de mes ongles dans la peau de son cou. Il essaya et doit toujours essayer d’ailleurs de faire tomber le couple de Stefan à l’eau. Je ne sais pas, à vrai dire, j’ai dû partir pour Atlanta, j’avais entendu que beaucoup de victimes vidée de leur sang y étaient retrouvées. Je me mis alors en route, et finalement, ma quête tomba à l’eau, mais je décidais de rester un peu dans cette charmante ville.

Cela me faisait étrange mais du bien de me posait à un endroit stable, j’avais un appartement, un travail en tant qu’assistante sociale, à croire que j’ai un don pour le conseil et la protection,  et je n’étais pas loin de l’hôpital où je dérobais hebdomadairement quelques poches de sang. C’est en faisant cela que mon existence prenait alors un tournant sans que je ne m’en rende compte. Alors que je sélectionnais un O négatif d’un des réfrigérateurs, je fus surprise par un jeune infirmier qui avait les traits Stefan sans pour autant l’être, ni même lui ressembler à mon goût : Tom. Je ne pus qu’être franche en lui expliquant que j’étais un vampire de but en blanc, à mon humble avis, je suis sûr que sa première pensée avait été d’appelé ses collègues de psychiatrie mais je réussissais à le convaincre en lui montrant ma vraie nature et mes jolies canines. Il réalisa alors qu’un monde surnaturel tout entier cohabitait avec celui des humains, il accepta et m‘aida même à prendre les poches de sang qu’il me fallait pour vivre. Peu à peu, nous sommes devenus amis, on passait beaucoup de temps ensemble dès qu’on en avait l’occasion, c’était si nouveau pour moi d’être moi-même complètement avec une personne qui me comprenait autant que lui, et s’est arrivé, je ne m’y attendais pas, mais plus je le voyais et plus je ressentais que je tombais amoureuse de lui. Les frissons, les sourires intempestifs (en plus des miens habituels cela donner à peu près miss tout sourire H24), les papillons dans le ventre, je n’y croyais pas moi-même, n’étant jamais tombée amoureuse mais lors d’une soirée je me rendis alors compte que désormais, mon monde ne pouvait pas exister sans lui, je ne pouvais pas exister sans lui. Ce même soir nous échangions notre premier baiser au beau milieu de la piste de danse et depuis cet instant nous avons scellé un lien si fort et indescriptible qui s’amplifie chaque jour. Moi Lexi Branson, avoue totalement être éperdument éprise de Tom Avery.

Cela fait maintenant plus d’un an et demi que nous sommes ensembles et je n’ai jamais ressenti pareil bonheur, passion et amour dans ma longue vie. Seulement, je voudrais que Tom rencontre Stefan, et pour cela je lui ai demandé de venir avec moi vivre à Mystic Falls, il a accepté, déplaçant son cursus infirmier là-bas à mon plus grand bonheur. Nous voilà donc partis, soudés comme jamais pour la petite ville de Virginie.