Une semaine. Voilà une semaine que Rebekah est réapparut. Enfin, plus ou moins. Après l'avoir chercher pendant six cent ans, je l'ai enfin retrouvé. Et je suis enfin sereine de la savoir près de moi. Je ne pensais pas être si soulagé de l'avoir retrouvé. Pourtant c'était comme si une partie de ma famille m'étais rendu. La famille qu'en tant que vampire, m'était la seule possible et imaginable. Après tout, chaque vampire passe les années, les siècles, en regardant sa famille et ses amis mourir. Sans qu'eux ne meurent. Les Mickaelson n'ont pas réellement ce problème puisque leur famille entière fut transformé. Et lorsque Rebekah m'offrit l'immortalité, je gouttais avec un plaisir inconditionnel d'avoir une famille. Une vrai. Pas celle dans laquelle j'étais née. Un père battant sa femme et sa fille. Une mère offrant sa fille en échange d'un peu moins de coup que la veille. Quel belle famille !

Le soleil brille aujourd'hui. Ses rayons viennent chatouiller mon visage pour qu'enfin je daigne ouvrir les yeux. Mon téléphone affiche dix sept heure quarante cinq. Je crois que même en me forçant, je n'aurais pas réussir à dormir autant. Bah, le boulot m'a crevé. C'était l'anniversaire d'un de nos fidèle clients hier soir, donc Iris à voulut dignement fêter ça. Numéro spectaculaire autant qu'unique. Nouvelle chanson. La totale quoi ! Et pour finir, un tour en boîte dans la grande ville la plus proche! Je soupirais en me levant. Heureusement que je ne ressentais pas le manque de sommeil ni ses effets. Les cernes me donnent une mine épouvantable! En marchant jusqu'à la salle de bain, je me débarrasse de mes vêtements. Enfin, disons du seul vêtement qu'il le reste. Un t-shirt que j'avais emprunté à James. James.. Nouveau soupire.  
Faisant couler l'eau pendant plusieurs minutes avant d'y pénétrer, je prend mon temps de parfaitement me réveiller. Qui sait combien je peux être chiante mal réveillé! Je crois bien que le seul qui y est survécu était Elijah. Elijah. Frère biologique de Rebekah et par la même occasion celui que je considère comme tel de façon plus personnelle. J'éteins le robinet, m'entoure d'une serviette et sors de la douche. Je sèche mes longs cheveux blonds formant gracieusement de belles boucles, et du bout des doigts, replace ma frange. Je m'applique à tracer un fin trait d'eye-liner au ras de mes cils, allongeant ceux ci à l'aide de mascara et maquillant mes lèvres de roses légèrement brillant. J'habille mon corps d'un leggings noir s'arrêtant mi-mollet, un t-shirt blanc sans manche, le tout moulant à la perfection mes formes. Une veste en jeans et une paire de talons blanc pour compléter le tout. Je traverse lentement mon salon, balance mon sac à main sur mon épaule et saisit les clefs de ma voiture au passage. Je ferme la porte d'entrée. Me glisse au volant et démarre.

Quelques minutes plus tard, je me gare devant le manoir des Mickaelson. La voiture de Rebekah n'est pas là et je m'apprêtais à repartir que quelque chose attira mon attention. Une ombre passait le long de la fenêtre caché par des rideaux. Et même avec tout les efforts du monde, je ne reconnus pas la silhouette. Fronçant les sourcils et énervé que quelqu'un puisse s'introduire dans la maison de ma meilleure amie, je marche à pas de loup jusqu'au la porte. Ma main actionne la poignée et je passe le péron. C'est silencieux et tous mes sens sont en alertes. Je ne compte pas le nombre d'ennemi que Rebekah c'est fait avec le temps. Peut-être qu'il en fait partis. Dans ce cas je l'éliminerais, et sans aucun scrupule. On ne touche pas à ma famille. Personne.
J'entends les pas s'arrêter dans mon dos. Je ferme les yeux, tentant de me contenir. " - J'espere pour toi que tu as une très, très bonne raison d'être ici..", dis je menaçante. Je me retourne enfin, et miraculeusement, ma colère toute entière fond. Mes yeux bleutés fixe l'homme devant moi. Grand, élancé. Brun. Les yeux foncés. La peau transcendant le reste. Je n'aurais jamais crus à à un moment pouvoir tomber sur cet homme par accident. Et Dieu sait combien je l'ai cherché, lui et le reste de sa fratrie. En moins d'un battement de cil, je traverse les mètres qui nous sépare. Je le regarde encore. Je crois bien avoir peur de détourner les yeux. De peur qu'il disparaisse, que ce ne soit qu'une illusion. Levant ma main, je caresse du bout des doigts sa joue, retraçant ses traits. Brusquement, je passe mes bras autour de son cou et le sers de toute mes forces, un nouveau sourire aux lèvres. "- La prochaine fois que tu pars sans me donner de nouvelle, je te promets que tu le regretteras ..Elijah.." murmurais je tendrement.

Sa voix résonna moment. Je n'avais pas vraiment, pour ne pas dire du tout, envie de le lacher. D'abord parce que je me sentais bien ainsi et ensuite parce que j'avais peur qu'il me regarde différemment. Appréhension stupide, je l'accorde! Mais avant d'être vampire, je suis une femme, ne l'oublions pas! Et toute femme est un tant soit peu timide. Je sentais le feu me monter au joue petit à petit en resserrant l'emprise que j'avais sur lui. Il était plus grand, mais mes talons compensaient un peu la taille qui me manquait. Je m'écarta lentement de lui, gardant mes mains sur ses épaules. Elles glissèrent sur son cou et je caressa la base de ses joues à l'aide de mes pouces. Bon oui, no comment, je peux me montrer très douce envers mes proches. En fait, vraiment très très douce. D'ordinaire, je suis gentille, certes, mais pas comme ça. Comme si une sorte de boule d'amour se créait au fond de moi et apaisait chacun de mes gestes. C'est sans doute grâce à cette partie de moi que Elijah et moi étions proche, à l'époque. Et sans doute pour cette raison que nous le sommes toujours aujourd'hui. Enfin, pour ma part en tout cas. Mais je sentais bien que ce n'était pas différent de son coté non plus. Il n'y avait pas grand chose de différent chez lui en fait. Il n'avait pas changé. Même pas apèrs toutes ces années. Toujours charismatique. Toujours ce même regard. Toujours ce même sourire qui me ravive un peu plus. Ha oui, parce que voir Elijah sourire n'est pas une mince affaire! Mais bon, on lui pardonne parce qu'a chaque fois qu'il le fait, il se rapproche un peu plus de l'ange qu'il est.
Je lui souris à nouveau et m'écarte enfin définitivement de lui, rompant notre contact physique. Je replace timidement une mèche de mes cheveux blonds derrière mon oreille et joue nerveusement avec la lanière de mon sac. Pourtant, sa veste attira mon attention. Pleine de poussière. Ce n'était pas le genre d'homme à ce salir comme ça. Puissant et sur de lui, il ne laisse pourtant pas le salle boulot à d'autre. Mais il reste consciencieux. Du bout des doigts, je prend quelques morceaux des salissures en fronçant les sourcils, inquiète. " - Ca fait pas deux minutes que je te retrouve - et je suppose que ça ne doit pas faire longtemps que tu es à Mystic Falls -, et pourtant tu trouves le moyen d'avoir des ennuis ! " Je pousse un soupire et tourne les talons, direction la cuisine. J'avais envie d'en savoir plus, évidemment! C'était dans ma nature! Mais je ne l'y forcerait pas. Je savais que si Elijah avait un problème, il m'en parlerait en temps et en heure. J'ouvris le frigo, en sortir deux poches de sang que je vidais chacune dans deux verres différents, puis j'en donna un à Elijah. Je le regarda encore un peu, sourit et bus une à deux gorgés du liquide rougeâtre.

Dans mon sac, mon téléphone sonna. Nouvelle sonnerie de téléphone aussi. Totalement ridicule. Et en présence d'Elijah, j'en rougis encore plus. Je décrocha aussi rapidement que je le pus. C'était Iris, m'informant que ce soir j'étais libre de ne pas venir. Heureusement d'ailleurs. Vue la soirée d'hier, je n'allais pas pouvoir tenir bien longtemps sur les planches cette nuit. Enfin..Si puisque je ne ressens pas la fatigue.. C'est ridicule. Et je rougis encore plus. Je raccrocha et finis d'une traite mon verre pour me faire redescendre le feu des joues. J'évita le regard d'Elijah un moment et conclut qu'il était temps de lui faire un petit topo. Je tritura mon portable en le regardant, un sourire au lèvre. " - Ma patronne qui m'appelait pour me dire que je ne travaillais pas ce soir.. Tu.. enfin non tu ne savais pas mais j'ai un boulot en tant que danseuse au club de la ville. Et non, ce n'est pas du tout ce que tu crois! Pas de strip tease! Je dis ça parce que la plupart des gens à qui je le dis se dise ça au moment même et..Enfin tu n'est pas "la plupart des gens".. " Je soupira en froncant davantage les sourcils. Rose, tu es pitoyable. " - Hum, et toi, où étais tu pendant six cent ans? Je vous ai cherché partout! " dis je enfin pour m'échapper un peu.

Sa voix est froide et amplit de haine. Je ne l'avais jamais encore sentis autant en colere. Je ne sais pas contre qui mais qui que ce. Me doute bien qu'il ne restera pas en vie tres longtemps.. Cependant, cela m'inquiete plus que cela ne devrait. Et lorsqu'il mentionne un cerceuil, j'ecarquille les yeux. Qui aurait ete assez debile pour mettre Elijah Mikaelson dans un cerceuil? Je n'arrive même pas a y croire. Mais la poussiere sur sa veste approuve sa theorie. En même temps qu'une pousser d'inquietude, je sens monter en moins une etrange colere. Puissante et incroyablement argneuse. Je me mord la levre e m'en faire saigner et jete violement mon telephone sur mon sac, amortissant le choc. Je fais le tour de la table et me rapproche d'Elijah. Je me retiens, ha ca, oui je me retiens. Mais la c'est comme la goutte d'eau qui fait deborder le vase. Je l'ai chercher, oui lui, mon frere pendant six cent ans, et je decouvre qu'il était enfermer dans une boite! Enfermer un vampire dans une boite! Je sers le poing et l'abat sur la table. " - Qui? Dis moi qui t'as fais ca? Et ne me dis pas personne ou ne me sors pas le premier nom du premier plouc qui te vient, parce que ca ne marchera pas.". Protectrice? Ha non j'appelerais pas ca comme ca mais en gros ouais, c'est ca. Je me mord l'interieur de la joue et tourne les talons pour marcher jusqu'a la fenetre. En fait, j'etais simplement en colere contre moi même. J'ai parler, hypnotiser, je ne sais combien de personne pour savoir ou se trouvait ma famille, et personne, a aucune moment n'a su me donner les informations qui m'était necessaire. Je soupire et ferme les yeux. Au moins, il est la. C'est tout ce qui compte pour moi. Parce que je l'aime.
Je le rejoind a nouveau, glissant timidemant ma main dans la sienne, me hissant sur la pointe des pieds afin de deposer sur sa joue un baiser. Je sais ce que sa veut dire, sa colere. Que par la suite, il y aura une vengeance. Et une vengeance signifie partir a nouveau loin de moi. Et j'ai beau etre la plus gentille et la plus douce de nous deux, je peux me montrer etre une vrai garce purement par egoisme. "- Promets moi que tu reste avec moi Elijah, promets le. Je veux ta parole!". Oui je suis une gamine. Enfin, c'est surement comme ca que me voit Elijah. C'est certainement comme ca que tout les Mickaelson m'ont toujours vue. Et c'est sans doute pour cette même raison que Klaus n'aura jamais de sentiment pour moi. Je deglutis peniblement et, n'attendant pas la reponse d'Elijah, je continua sur la question que j'avais momentanement mis en suspens. Simplement parce que si il refusait de me le promettre, je ne voulais pas l'entendre. "-et bin ces six cent derniere anne, j'ai passer mon temps a vous chercher. Je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai visiter le monde pour vous retrouver! Et puis je me suis finalement instaler ici pensant que j'aurais un peu plus de chance si je "commencais" par la. J'avais pas tout a fait tors il me semble.. "

Je laissa ma phrase en suspens, mon regard bleuté ancrer dans le sien. C'est a ce moment la que je mesurais totalement a quel point il m'avait manquer. Un sourire vint tout naturellement se poser sur mes levres. Soudain, je percus toquement sourd provenant de la porte d'entree. Legerement surprise, j'abandonne Elijah pour aller ouvrir. Sur le pas de la porte se trouve deux paquets sans noms ni lettre. Je les prend et les ramenne jusqu'a la cuisine. Curieuse comme je suis, vous devez deviner que mon premier geste est d'ouvrir un des paquets? Et qu'elle n'est pas ma surprise que d'y trouver une merveilleuse robe beige tout a fait a ma taille. J'interroge Elijah du regard. Si ce n'est pas de lui, alors c'est surement de Rebekah. Mais ca me surprend qu'elle puisse me faire un cadeau sachant que même avec moi, elle reste tres mefiante. Je repose les yeux sur Elijah, attendant une reponse quelconque.

Du bout des doigts, je saisis la robe par ses épaulettes et la lève lentement devant moi. Son tissu est si doux que je le soupçonne être de la soi. Je n'en suis pas sur. Après tout, je ne suis pas styliste, et encore moins couturière! Ça n'a jamais été mon truc même si mal grès tout je sais me débrouiller dans ce domaine. En tant que danseuse de revue, c'est tout naturelle que de savoir utiliser une machine à coudre, du fil ou une aiguille. Enfin bref, toujours est il que d'après la forme de la robe, c'est tout juste si elle n'avait pas été faites sur mesure. À son simple toucher, je peux savoir que c'est un vêtement près du corps, qui moulerait à la perfection mon petit corps. Ha oui, il faut le dire, j'ai un corps de crevette. Mais à mon avantage, très bien proportionné. Je la pose délicatement sur le bord de la table et l'admire encore un peu. Sa couleur doré, pourtant très douce, ne la rend que plus belle encore. La forme du col est en v, remontant sur deux petites manches pas plus larges que dix centimètres. Vue leur position, elles se porteraient presque en bas des épaules. Et dans le dos, je peux voir un magnifique dos nue lui même en forme de v, s'arrêtant à la base de mes reins. Je regarde à nouveau la boîte et y trouve une paire de talon de la même couleur que la robe. Cependant, ceux ci sont accessoirisé par tout un tas de strass. Magnifique, c'est bien le mot. Je n'ai jamais reçu de cadeau si beau, et croyez moi sur parole, j'en ai reçus!  
Sur demande d'Elijah, je m'applique à vérifier si il n'y a pas de mot ou de nom. Mais non, rien du tout. Pas de feuille volante qui pourrait nous indiquer qui est l'auteur de ces cadeaux. En tournant la tête vers mon grand frère chéri, je peux le voir ouvrir son paquet. Un costard noir et blanc se trouve à l'intérieur. Il revient vers moi et me chipe ma robe afin de me taquiner. Je le retrouve, un peu. Cet homme que j'aime. Lorsqu'il agit comme cela, c'est comme si ça me confortait dans l'idée de ne jamais avoir abandonné mes recherches. J'échappa un léger rire, et repris ma robe aussi délicatement que possible. Je pris ma paire de talon et partis en lui tirant la langue. " - Aucun mot, aucun nom. Mais je vais l'essayer! Toi aussi tu devrais! Ce soir, nous fêtons nos retrouvailles! Hophophop!" Je lui donna une petite tape sur la fesse pour le taquiner à mon tour et m'échappe tout aussi tôt.

Je chercha un moment la salle de bain, car je n'étais pas venue très souvent. Je finis par la trouver et y pénétrer. Je déposa la robe sur le rebord d'une chaîne, mes talons à ses pieds, et fit glisser mes habits au sol. Passant délicatement la robe, de peur de la craquer, je finis par enfin la mettre convenablement. Comme je m'y attendait, elle mettait splendidement mon corps en valeur. Peut- être même trop. Oué, en fait beaucoup trop. En me regardant dans le miroir mural, je remarquais que mes joues prenaient une légère teinte rose. J'enfila la paire de chaussure, gagnant ainsi quelques centimètres. C'était amusant, de tourner. Je n'avais jamais porter ce genre de tenu autre qu'en spectacle, lorsque je suis sur scène. Pour moi, c'est beaucoup trop... Juste trop.
Je finis par soupirer, repousse mes cheveux en arrière et rejoins Elijah au salon. Je m'avance timidement au début, attendant qu'il me donne son avis. J'ai envie de courir, m'enfuir, et surtout jeter cette foutus robe à la poubelle. Même si c'est certainement la plus belle que je n'ai jamais vue de ma vie, je ne suis plus très sur de moi pour la porter. J'attend qu'il me donne son avis tout en me servant un verre de whisky. J'en ai bien besoin. Trop d'émotion dans une journée. En rejoignant la fenêtre, je laisse dériver mon regard sur le paysage, m'efforçant de trouver un moyen d'organiser rapidement une fête. Et après mur réflexion, je passe deux ou trois coups de fils. Un à Iris, ma patronne et aussi amie. Un autre à Victor, certainement l'homme le plus populaire de la ville et capable d'organiser une fête en moins d'une heure. Et quelques autres pour commander musique, boisson et nourriture. 18:30. Dans deux petites heures, grand maximum, nous pourrons danser, chanter, boire et manger comme il se doit pour Elijah! Je m'approche de lui à nouveau, le serre dans mes bras et lui sourit. " - Ce soir tu es à moi et ce soir on fête ça! Et je veux te voire n'amuser, c'est compris?"

* * *

Deux heures plus tard. Timing parfait. Le Dj est là, testant déjà sa musique. Les serveuses du Lounge sont venu porter les boissons et la nourriture. Les premiers invités arrivent tranquillement. Lorsque le soleil se couche totalement, la fête bas son plein. Au centre de la piste, je danse en compagnie de plusieurs de mes collègues du boulot. Quand mon regard croise celui d'Elijah, je m'arrête pour le rejoindre. Je lui arrache son verre des mains, le pose sur le contour et le traine gentiment sur la piste de danse. " - Si je me souviens bien, tu m'as promis une danse une fois.. ?". Le Dj lance un slow et un peu timidement, je guide une de ses mains à ma taille, gardant l'autre dans la mienne tandis que ma seconde main se pose sur son épaule. Je me laisse guider et pose même ma tête dans le crue de son cou.

Le 13 Avril. Tout le monde était encore là et bien unis. Elijah. Rebekah. Niklaus. Et pourtant, ça me parait si lointain. En fait, ça l'est. Plus de six cent ans. Nous avons danser. Encore et encore. Toute la nuit. Jusqu'à ce que mes pieds souffrent, et même bien après. Elijah et moi avions dansé. C'était rare qu'il fasse preuve de tendresse en public envers moi. Surtout lorsqu'il est frustré. Mais ce soir là, je m'en rappellerais toute ma vie - Et dieu sait combien elle est longue! -. Il s'est avancé vers moi, m'a pris la main, s'est incliné en souriant. Oui Oui, vous avez bien lui "en souriant". Et il m'a demandé de lui accorder une danse. Comment aurais je pus refuser ? Mettez vous à ma place cinq minutes. J.A.M.A.I.S vous ne pourrez refuser quoi que ce soit à ce regard, ce sourire, cet homme. Même si vous le voulez, il vous faudra bien plus que votre petite conviction et votre si fragile caractère. Toujours - est il qu'en ce temps là, les slow étaient beaucoup plus long qu'au jour d'aujourd'hui. J'ai profité de chaque seconde passé dans ses bras. Je m'y sentais en sécurité. Loin des menaces qui pesaient sur les Mikaelson. Après tout, je me devais de les proteger. Et c'était loin de ne m'apporter que des nouvelles amitiés, au contraire.
Sa voix retentit à nouveau dans mes oreilles. Comme un courant d'air chaud qui se voudrait rassurant. Il l'était. Encore plus maintenant qu'avant. Il me promettait de ne plus me laisser. Enfin, je me sentais mieux. J'avais redouter sa réponse toute la journée, à la minute même ou je lui avais posé ma question. Mais je devais savoir, je voulais savoir. C'était pour moi plus qu'une question de survie. Je dépendais de sa réponse. Je voulais que ma famille reste au près de moi. J'en avais marre de courir les quatre coin de la terre sans nouvelles, sans indices, sans rien qui puisse m'aider à les localiser. Mais à présent, ce n'est plus sa présence qui m'inquiète, mais bien son regard. Ses mouvements. Ses mimiques. Il est tellement en colère, que même en étant un tant soit peu calmé, il reste tendu. J'entrelace mes doigts aux siens et attend que la musique s'efface petit à petit pour en laisser naitre une nouvelle. Je lui souris et l'amène jusqu'à la seule chambre que je trouve. Au passage, je prend deux verres et une bouteille de whisky. Je sens que la nuit va etre longue.

Je ferme la porte à clef derrière moi, dépose les verres que je remplis aussitôt, puis en donne un à Elijah. Je traverse la salle et m'appuie sur le mur. Je le regarde un moment. Il n'a pas changé. Peut-être qu'il est encore plus mûr qu'il ne l'était déjà à l'époque, mais ce n'est qu'un détail. Je vois bien que quelque chose le motive à tuer cette fameuse personne. Et il ne veut pas m'en parler. Alors pourquoi? Moi qui lui ai toujours tout dis - enfin presque.. -. Il n'a sans doute pas confiance en moi. A cette pensée, mon visage s'assombrit. Mes yeux fixaient le sol. " - Tu n'as pas répondu à ma question lorsque je t'ai demandé qui t'avais enfermé dans.. dans un cercueil. " concluais je avec mon habituel voix douce. En m'adressant à lui, je ne peux pas me mettre en colère. Impossible. J'ai essayé, ho oui plus d'une fois, je vous assure. Mais c'est tout naturellement impossible. Mes yeux bleutés ne se lèvent pas. Je n'ai pas envie de voir si il me fait ou pas confiance. " - Tu sais bien que tu peux avoir confiance en moi. Et, tu sais que si je veux savoir ce qu'il t'ai arrivé, je le saurais quoi qu'il m'en coute, par n'importe quel moyen. Je voudrais simplement l'entendre de ta bouche." Pour me prouver que tu es encore aussi près de moi qu'avant. Je ne lui dis pas. Je suppose que si il devine ça, c'est sans doute la meilleure preuve que j'ai pour éteindre mes doutes.
Je fouille dans ma mémoire. Qui peut bien lui en vouloir assez pour le mettre dans une boite. Trop de personne. Mais aucune n'est assez puissante pour le faire. C'est un originelle après tout, et un simple pieu dans le cœur ne lui ferait rien du tout. Au pire des cas, il dormirait deux ou trois heures, pas plus. Et pour enfermer Elijah dans un cercueil alors qu'il est éveillé, c'est peine perdu. Voyons, c'est d'un vampire de plus de milles ans dont nous parlons. Le seul pieu qui serait en mesure de le "tuer" est en possession de Klaus. Klaus.. L'évidence me saute au yeux. Mon corps se met à trembler de lui même. De peur que ce soit la vérité. Mais aussi de colère. Parce qu'inconsciemment, je sais que j'ai raison. Je me mort la langue jusqu'au sang et ose enfin regarder Elijah. Il sait que lorsque je suis en colère, je veux dire vraiment en colère, il ne vaudrait mieux pas que Niklaus soit devant moi. Originelle ou pas, ça en reste avant tout une personne. Capable d'aimer, et de pleurer. Et avant de voir un vampire, je vois ça. Je vois mon frère. Je vois un homme que j'aime. Je ne vois pas quelqu'un qui pourrait me tuer, même si c'est le cas. Mon verre éclate dans ma main sous la pression que je lui inflige. Je laisse les morceaux de verres tomber. " - Niklaus, c'est Niklaus.. Pourquoi est ce que tu ne me l'a pas dis? ". Je m'en fichais du pourquoi. C'était Niklaus. Niklaus qui avait enfermer son propre frère dans une boite pendant je ne sais combien d'année! Niklaus. Je ne l'appelais comme ça que lorsqu'il avait reussi à me mettre en rage. Pas simplement la petite colère qu'un humain peut ressentir. Non, celle qu'un vampire peut identifier. Celle ou on ressent le besoin de tuer pour l'évacuer. Et pour tout dire, je ne l'ai appelé comme ça que deux fois jusqu'alors. Trois en comptant celle ci. Trois fois en huit cent ans. C'est déjà bien assez.

Elijah s'approche de moi. Il essaye de me calmer. Il aura beau essayer, je ne pense pas y arriver moi même. J'ai gâché près de six cent ans de ma vie à chercher les personnes qui comptaient le plus pour moi. Traverser les terres et les océans pour enfin savoir qu'un d'entre eux étaient enfermer dans une boîte. Et qui plus ai, par son petit frere! Pour moi, une famille doit rester souder. Quoi qu'il arrive, chacun doit veiller les uns sur les autres. Et Niklaus est aller bien trop loin. Je relève la tête vers Elijah et finit par froncer les sourcils. Je pousse un long soupire, d'abord pour évacuer ma tension, puis surtout pour ne plus penser à la douleur qui tiraille ma main. Je repousse mes cheveux et commence à retirer les morceaux de verres coincés dans ma peau, m'arrachant quelques grimaces. " -C'est.. Rien?" m'étranglais je. " -Non, tu sais très bien que ce n'est pas rien. Ni pour moi, ni pour toi. Alors ne me mens plus Elijah. Plus jamais. ".
Mon sang coule le long de ma main, mais à chaque fois que je retire un morceau de verre, la plaie cicatrise presque immédiatement. Je ne m'en inquiète pas. C'est devenu naturelle. Lentement, je laisse tomber ma main et réprime un soupir. C'est difficile mais au bout d'un moment, je laisse tomber ma haine. J'en ai plus qu'assez d'hair un homme que j'aime. Je fixe mes blessures, qui disparaissent petit à petit, sans laisser aucune trace. Mes yeux dérivent sur mon bracelet. Former par plusieurs perles d'ors, on peut distinguer un petit loquet sur chacune des sphères. Un cadeau d'une de mes plus fidèles amies sorcières. Toutes les perles contiennent un poison. Ce qui était certain, c'était qu'une d'entre elles contenait de la veine de venus. Cette fleur qui faisait si peur aux vampires par ses pouvoirs. Mais elle pouvait être aussi utile que dangereuse. Donc, par nécessité, j'en buvais un peu chaque jour. Ha oué, je peux vous assurez que ça décrasse! M'enfin, tous ceux qui ont essayé de m'envouté n'ont pas réussi, c'est déjà un bon point.
J'évite Elijah et pars m'assoir sur le rebord du lit. " - Je suppose que ce n'est ni le lieu ni le moment pour parler de ça.." concluais je. J'avais mûris depuis huit cent ans. Heureusement d'ailleurs.

Il parut légèrement étonné par ma réponse. Peut-être qu'après six cent ans à vivre sans lui, il venait de remarqué que j'étais devenu une véritable femme. Avec un certain tempérament certes, mais tout de même une femme. J'en fus quelque peu vexé, mais je ne lui en teint pas rigueur longtemps. Il voulait que l'on profite de s'être retrouvé, et moi aussi. Il vint s'assoir près de moi. Je releva la tête pour croiser son doux regard et lui souris. Par la suite, il me présenta ses excuses. Les siennes et celles de Niklaus. J'esquissa un nouveau sourire, échappa même un rire et repoussa une mèches blondes. " - Je te pardonnes, ce n'est rien. Je n'aurais peut-être pas du m'énerver.. Désolé. " ajoutais je un peu gêner, légèrement timidement. J'acceptais ses excuses, sûrement pas celle qu'il présentait à la place de son frère. Niklaus n'avait jamais présenter ses excuses à qui que ce soit, laissant le temps faire le pardon. Je suis loin d'être de ces personnes qui pardonne avec le temps. Je suis plutôt de ces gens dont la rancune grandit de jours en jours. De ces gens qui on même du mal à pardonner si on ne s'excuse pas sincèrement avec de bonne raison. Niklaus n'a jamais de bonnes raisons.
Je pousse un soupire et glisse ma main dans la sienne. Je le regarde tendrement et lui souris. Je finis par me lever, gardant ma main dans la sienne et me place devant lui. Je relève son visage en posant ma main à la base de son menton, effectuant une légère pression sur celui ci. Lentement, je dépose un baiser sur son front et l'enlace une nouvelle fois. Je suis heureuse qu'il soit là. Qu'il soit revenu et qu'il m'est promis de ne plus jamais m'abandonner. Je ne sais plus ce que je ferais si il devait me laisser à nouveau. Je le laisserais partir, sans doute. Je suis fatigué de chercher des personnes que j'aime et qui me fuit, en quelque sorte.

Je m'éloigne de lui et ferme les yeux, écoutant la musique du salon. Mon sourire s'agrandit. Le rythme me rappelle celles des musiques de la nouvelle Orléans durant ses plus belles et grandes années, ou le jazz gouvernait l'univers musical. Je finis par m'adresser à Elijah, décider à lui faire plaisir. "- D'accord, alors que veux tu faire pour profiter de notre retrouvailles? Dis moi et on fera. " finis je par dire en m'approchant de lui.

Je vois à l'expression de son visage que j'ai sans doute été trop loin en organisant cette fête. Il l'ordonne de rester dans la chambre tandis qu'il s'occupe de mettre un terme à la soirée. Je pensais bien faire. Je pensais que si il était assez distrait par ces festivités, il se sentirait un peu mieux. Je baissa les yeux. Un homme entra, certainement sous la demande d'Elijah. Je le laissa faire. Je n'avais pas tout à fait faim. En fait je n'avais juste pas envie de me nourir pour la simple et bonne raison que je ne me sentais plus à ma place. J'étais triste et blessé. J'aurais voulus pouvoir effacé toute la colère qui résignait en lui. Comme autrefois. J'étais inutile. Décidément, et totalement inutile. Et le regarde qu'Elijah me lançait me confortait dans cette idée.
Un tierce garçon rompus notre contact visuel tandis que je m'approchais de l'homme à présent assis sur le lit. Je me pencha sur lui, contenant mes petites larmes qui perlaient au creux de mes yeux. J'avais retrouver ma famille et je gâchais tous. Mes canines se plantèrent délicatement dans la chaire du jeune homme. Il étouffa un cri et se laissa faire. Mon hypnose avait fonctionné. Elle fonctionne toujours. Je bois quelques gorgés du sang qui s'échappe rapidement des deux petites entailles. Puis lorsque j'estime avoir finis, je retire les cros, léchant du bou de la langue le reste du liquide qui ne cesse de couler. Propre. C'était totalement propre. Mis à part les deux trous sur sa peau et l'inflation rouge vif que cela cousait, il n'y avait aucune trace de sang. Je soupira, passa deux doigts sur le coin de mes lèvres pour effacer quelques restes qui puissent exister.

Nouveau soupir. J'ordonne au garçon de me suivre tandis que je vais m'assoir tout près de Elijah. Les yeux rivés sur le sol, je ne voulais pas affronter son regard. J'étais certaine de ne pas pouvoir supporter à nouveau le fait d'avoir échouer. C'était un peu ma façon de voir les choses. D'avoir échouer à ne pas pouvoir ma famille heureuse. Me triturant les doigts, je me demande quoi quoi dire. Je sais à quel point il ne ce sens pas bien et je ne sais même plus quoi dire ou quoi faire de peur de le blesser ou de le décevoir. " - Je pensais que peut-être.. Si j'arrivais à te changer les idées, tu irais mieux.." concluais je. Mon petit cœur meurtrît me faisait de plus en plus mal. Pour seule réponse visuel, je tentais un sourire. " - Je suis désolé Elijah.. " J'étais désolé pour à peu près tout. Le fait d'avoir fais cette fête. Le fait de le voir aussi en colère. Le fait de ne pas avoir fais ce qu'il fallait pour lui. Oui pour à peu près tout. Mes yeux dévièrent sur sa main. J'aurais voulus la lui prendre, pour lui prouver que je l'aimais ou pour je ne sais pas quel raison. J'aurais juste voulus la lui prendre. Mais peut-être que ce n'étais pas le geste très approprier, et je n'en fis rien.

A ma plus grande surprise, Elijah se précipita pour redonner lieu à la fête qu'il venait à peine d'interrompre. Il remonta à mes cotés, un de ces si adorable sourire au lèvre. Il semblait aller un peu mieux que précédemment et ça me retirait un énorme poid au coeur. Il glissa sa main dans la mienne et posa un baisé sur ma joue. Joues qui prirent immédiatement une légère teinte rosé. Je lui répondis par un de mes sourires sans mots dire. Je n'avais pas besoin de dire quoi que ce soit pour lui montrer que j'étais heureuse qu'il soit là. Plus que tout. Et cela, il le voyait bien dans mes yeux. Comment dit - on déjà? Les yeux sont les fenetres de l'ame! Parait - il. Soudain, il m'entraine sur la piste et pose ses mains sur mes hanches afin d'entammer une danse. Je reconnais la mélodie, et quelque part, ça ne me surprend pas qu'il l'est choisis pour danser. Les années soixante ont toujours eux de tres belle musique, entrainante tout autant que douce. Lorsqu'Elijah me présente ses excuses, mon regard se radoucit encore plus, tout autant que mon sourire. " - Evidemment. Tu sais bien que je ne peux pas t'en vouloir un seul instant, et cela, pour quoi que ce soit. ". Je glissa mes mains autour de son cou. Ca me rappelait tant de souvenir. Tant de bon moment. Mais surtout ce sentiment de sécurité que je n'épprouvais exclusivement qu'en sa présence. Que je l'aime mon petit Elijah.

Nous avons dansé longtemps. Fais la fête toute la soirée. Au petit matin, tout le monde est partis. Je m'en fichais royalement. Tant qu'Elijah était encore là, je me fichais des autres.

Quelques heures après avoir dormis, parce que oui, nous avons dormis. Je descendis silencieusement jusqu'à la cuisine, ayant la ferme intension de préparer un petit déjeuné digne d'un roi. Je rassambla mes cheveux en une haute queue de cheval et j'ouvris la grande bais vitré de la cuisine. Il faisait frais. Le vent glissait sur ma peau. Sachant que n'ayant pas prévue de rester pour la nuit, j'avais piqué incognito une des cheveux à Elijah et l'avait enfilé pour dormir. Je m'attela ensuite à pressé des oranges. En huit cent ans, j'avais appris à faire à manger par pur plaisir. Et c'était d'autant plus réconfortant aujourd'hui.
Chantonnant doucement, je sortis de quoi préparer un gateau. Oeuf, farine, lait, beurre. Tout. Puis, j'entendis le bruit des pas d'Elijah se levant de son lit. J'avais certainement dû le réveillé en faisant trop de bruit. Malicieusement, j'attendis qu'il descende des escaliers, prenant dans mes mains une assez grosse quantité de farine, et me cacha derrière le mur. Lorsqu'il passa la porte, je lui lança la farine en pleine figure en criant " - Alerte à la bombe! ". J'éclatais de rire en voyant sa tête et pris mes jambes à mon cou, fuyant ses foudres à travers la maison.

J'eux beau vouloir m'enfuir, cela ne servit à rien. Ses dons vampiriques lui permirent d'avaler les mètres qui nous séparaient et se plaça devant moi sans que je n'y prenne garde. Je le percuta et fit quelques pas en arrière, déséquilibré. Je sentis ses mains sur moi ayant pour but de m'aider à garder les pieds sur terre. Mes yeux s'arrêtèrent sur lui. Bizarrement, il était encore plus attirant avec sa frimousse du matin que bien coiffé bien habillé. Cette pensée eut le don de me faire rire. Après plus de milles ans d'existence, comment a t - il fait pour ne pas se trouver une jolie petite femme à transformer pour qu'elle reste toute l'éternité à ses cotés. Il va falloir m'expliquer parce que je ne comprend pas! Sexy, intelligent, doux et gentil, il a tout pour lui! Je passa ma main dans ses cheveux en désordre, essayant de les remettre un tant soit peu correctement. Peine perdu. J'en ris encore plus. Je lui tapota gentiment la joue et hocha la tête. " - Je t'ai fais un gâteau, si tu as faim. Moi, je vais m'habiller ! ", déclarais je en posant un baiser sur sa joue. En effet, j'étais simplement habillé d'un de ses t-shirts et mal grès la saison, il faisait un peu froid le matin. Ridicule, les vampires n'ont jamais froid.

Je grimpa à l'étage et me glissa dans la salle de bain. Après mûr réflexion, je décida de passer sous la douche. Les effusions d'hier soir méritait bien un bon jet d'eau. L'eau chaude me berça doucement pendant plus de dix minutes, jusqu'à ce que j'en sorte, propre. Je sécha mes cheveux qui bouclèrent aussitôt, les brossa un moment. Puis finis par enfiler mon slim jeans, mon t-shirt sans manche blanc, ma veste en jeans et ma paire de talon blanc. Je dessina un fin trait de liner sur mes yeux et agrémenta mon regard de mascara. Fin prête, je partis rejoindre Elijah que je supposa etre encore à la cuisine. Un sourire au lèvre, je traversa la pièce pour ouvrir le frigo afin d'en sortir une poche de sang. Je la versa dans un verre et en bus une gorgée. " - Dur dur le réveil Eli ? ", le taquinais je gentiment. " - Que dirais la jolie fille que tu aimes si elle te voyait ainsi ? Ho mais d'ailleurs qui est la femme qui fait battre ton cœur ? Allez dis moi tout, je veux savoir qui est l'heureuse élue! ", dis je en m'approchant de lui. J'aimerais vraiment qu'il me le dise. Savoir qui peut le rendre heureux. Et qui je dois protéger, bien que je savais que Elijah s'en charge déjà. Je ne tiens pas à le voir malheureux en perdant un etre cher. Comme moi. Enfin, ce n'est pas vraiment la même situation. Je crois bien ne jamais lui avoir avouer mes sentiments pour son frères.. Si il me le demandait, je lui dirais. Je n'ai rien à lui cacher. Pas à lui. Pas à mon grand frère.

A ma plus grande surprise, il ne se braque pas lorsque j'ose lui parler de ses amours. Au contraire, il ose enfin m'en parler. Hayley. Une charmante jeune femme de ce qu'il m'en dit, mais mal grès tout une parfaite inconnue. Il soupire. J'ai l'impression de me voir, autrefois. Lorsque Klaus préférait regarder ces jeunes beautés qui s'approchaient de lui de près comme de loin. Pas une de durait plus d'une nuit. Pas une ne vivait plus d'une nuit. Elles finissaient toutes en dîner, mais je les enviais tout de même. Combien de fois ais je souhaité être rien qu'une seule fois à leur place? Combien de fois ais je souhaité qu'il m'accorde un regard. Ce regard. Le regard qu'Elijah doit forcement offrir à cette jeune femme. J'espère qu'elle le mérite. Qu'elle ne jouera pas avec son cœur. Ou bien c'est moi qui me chargerais du sien.
Je lui souris tendrement en m'asseyant tout près de lui. " - Elle a beaucoup de chance de t'avoir. Même si elle ne le sait pas encore. ! ", dis je doucement en serrant entre mes mains toutes fines ma boisson rougeâtre. Dans un sens, je suis un peu jalouse. Mais très heureuse pour lui. Il peut enfin connaitre l'amour. Chose qui est certainement le cadeau le plus beau qu'un homme peut recevoir d'une femme. Un cadeau qui se partage. Qui ne reste pas à sens unique. " - Tu es allé lui parler ? Comment ait elle ? Je veux tout savoir! ! ", ajoutais je joyeusement. Brune ou blonde ? Ces yeux sont - ils bleus comme l'océan, ou marron tel l'écorce douce d'un arbre, ou encore vert comme les écailles flamboyantes des serpents? Est - elle grande ou bien assez petite ? Energique ou bien posé ? Nouveau sourire. J'ai toujours éprouvé un grand sentiment de curiosité envers les personnes qui me sont chers, mais je pense qu'Elijah est bien plus que cela. Que je ferais bien plus pour lui que pour n'importe qui. Et étrangement, c'est seulement à cet instant que je m'en rend compte. Idiote tu es ma pauvre Rose.

Je finis par sourire devant ma stupidité. Je lui offrit un de mes nombreux regards protecteurs et me leva pour ainsi rincer mon verre. " - Qu'importe qui elle est, je suis sur que tu as fait le bon choix. Je te fais confiance. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi. ", le rassurais - je. Voilà. Encore une preuve d'une maturité quelque peu caché derrière l'image que je donne depuis longtemps et souvent erroné. Certes j'aime m'amusé, mais lorsqu'il s'agit d'affaire importante, je sais me comporter en tant que tel. Etonnant ? Oui. En tout cas, pour Elijah. J'ose le penser. M'ayant laissé sans nouvelle, et l'ayant quitté bien avant cela, il n'a sans doute pas pus le remarquer. Niklaus non plus. Ne l'a jamais remarqué. Il ne m'a jamais remarqué. Mon regard s'abaissa et ma gorge se noua. " - Nous n'avons jamais parlé ainsi. Et je suppose que ce doit être réciproque, non ? Je n'ai jamais osé te le dire en face, mais j'imagine que tu dois te douter de l'objet de mes confessions. ! ". Plus je parlais et plus je repartais dans cette langue qui m'avait bercé huit cent ans auparavant. " - J'aime.. Hum, on va dire que j'ai toujours aimé et mal grès mes efforts, j'aimerais toujours ..Niklaus. ". soufflais - je un peu gêné. Je rangea consciencieusement la tasse à sa place et commença à laver les cochonneries dont j'étais l'auteur. Un gateau ne se fait pas tout seule et en gardant un plan de travail tout à fait propre, nous sommes d'accord ? Bon et bien, je saisis une éponge et nettoyais la farine étalé ci et là.