Je m'appelle Rose Angylique Amélia Suzy Way. Croyez moi, si j'avais pus choisir, Rose aurait amplement suffis..  Je suis née il y a maintenant huit cent quarante cinq ans à la nouvelle Orléans. Dans une petite bourgade pas loin de ce qui était autrefois "le centre fille". A part deux, trois pêquenauds et leurs troupeaux de vaches, c'était pas la grande agglomération ! Enfin bref. "Mes parents étaient des gens formidables" oué oué, on a tous entendu ça. Sauf que c'était pas trop mon cas. Voir pas du tout même. Mon père était alcoolique et s'amusait à violenter ma mère dès que celle ci lui en donnait l'occasion. C'est à dire, tout le temps. Elle était si faible.. qu'elle me dégoutait amèrement. Une mère est censé protéger son enfant, quitte à se sacrifier pour lui, non? Et bien disons que ma mère m'aurait donné en pâture aux chiens si ça avait pus la sauvé d'un ou deux crochets du droit.  Enfin, toujours est - il que c'était pas l'amour fou entre nous. Et toute cette mascarade de coup et de pleure dura dix neuf ans. Dix neuf ans sans que je n'eux bronché, rechigné, ou oser lever les yeux vers lui. Ce n'était que partis remise, hein!

Un après midi, je suis partis au lac un peu plus loin pour éviter de croiser mon père. Surement étalé dans un faussé en train de dessaoulé pour mieux remettre ça. Je suis resté au lac presque toute l'après midi. Je ne voulais pas rentrer. Vous imaginez pourquoi. J'ai attendu que le soleil se couche pour me faire une raison. Mais lorsque je me suis enfin décidé à partir, je rencontrais la femme qui allais bouleversé ma vie. Une magnifique blonde au charisme littéralement incroyable. Non je n'exagère pas. Elle répondait au doux de Rebekah. Nous avons parlé. Un peu. Beaucoup. Et puis, les heures passèrent sans que nous nous quittâmes. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois bien lui avoir raconter ma vie. Le fais de me faire battre par mon père. La lâcheté de ma mère. La routine quotidienne qui me bouffait petit à petit. La totale quoi! Et puis je ne sais pas comment et pourquoi, mais ce soir là, je suis morte avec le gout du sang ancré sur mes lèvres.
Je me suis réveillé quelques heures plus tard. Rebekah était toujours là. Bon au début, je ne vous le cache pas, j'étais complètement affolé. Surtout quand elle m'expliqua que j'étais morte et en passe à devenir vampire. Ha oué, c'était la total ce soir là, c'moi qui vous l'dis! D'abord, je savais même pas ce qu'étais un vampire! Béh oui, à l'époque, des suceurs de sang, ça courait pas les rues, ni les comtes pour enfants! Elle m'expliqua que pour ne pas mourir définitivement, je devais me nourrir de sang humain. Allez savoir comment j'ai pensé à mon père, mais c'est bien à lui que j'ai pensé en premier. Surement parce que je voulais le voir me supplier de ne pas le tuer. En partie.. Non, en fait c'était pour ça. Totalement pour ça. Je me sentais puissante et étonnement bien. La première fois de toute ma vie! J'ai ..oué j'ai promis à Rebekah de revenir. Je l'ai supplié de m'attendre ici. Pourquoi? Je ne sais pas. Surement me donner une chance de vivre, même si au fond de moi, je savais que la meilleure décision était de me donner la mort.
Donc, je suis partis, direction, ma maison! Je vous passe les détails ou..? Nan c'est tellement drôle que je vais tout vous raconter! Ainsi donc, je suis rentrer chez moi, il devait bien être deux heures du matins, et mon père n'était pas encore couché. En fait, il m'attendait. Certainement avec l'intention de me donner la plus belle raclé de toute ma vie. Qui aurait cru que ça aurait été le contraire? Il me cria dessus, à tord et a travers, mélangeant des mots qui donnèrent des phrases incompréhensibles. La colère était là, c'était déjà un bon début. M'enfin, il ne s'éternisa pas longtemps à gueuler et leva la main pour me donner une baffe. Par reflex, ou par instinct, je saisis son poignet avant qu'il ne m'eut toucher. Sa tête se décomposa et franchement, mourir valait vraiment le coup de voir ce visage déconfit et terrorisé. Même si il tentait de retirer sa main, je resserrais mon étreinte, encore et encore. Jusqu'à ce qu'il se plie de douleur, se laissant tomber au sol. Je l'installa sur une chaise, l'y attacha aussi fermement que les cordes que j'avais sous la main me le permettait, et puis je pris le tisonnier qui servait à mon bourreau pour me frapper. J'en fis chauffé l'extrémité et une fois assez chaud à mon gout, je m'appliqua à lui enfoncer dans les mains, dans les pieds, dans les genoux. Le sang coulait abondement sur le sol. Il en avait tellement perdu qu'il n'arrivait plus à tenir les yeux ouvert. Alors je les lui ai enlevé, à la petite cuillère. Cliché non? Je crois bien que je m'en contre fichais à ce moment. Et le sang coulait encore, et encore. Et puis j'ai cédé. Je n'ai pas pus me retenir. Après tout, il m'avait gâché dix neuf ans de ma vie et pas à un seul instant je n'ai vécu heureuse. Pas un moment de bonheur. Rien. Il me devait au moins ça. Une vie. Une vrai. - Enfin, plus ou moins.. -. J'ai bus son sang. Jusqu'à la dernière goute. Qu'est ce que je me sentais bien..! Vivante.. Et avec l'espoir d'un avenir meilleure que celui dont j'aurais hérité si j'avais continué ainsi. Lorsque j'ai enfin relevé la tête, j'ai sentis la fameuse présence maternelle dans l'entrebâillure de la porte. Et puis j'ai aussi sentis ma soif, toujours aussi inassouvie. Et après? Bah c'est pas très compliqué à deviner, je me suis nourris d'elle. Je n'ai pas enterré les corps. Ils ne méritaient pas cette peine. J'ai rejoins Rebekah au lac, aussi vite que mes pieds me le permettait. Il y avait d'autre personne avec elle. Niklaus et Elijah. Une bonne équipe pour commencer ma vie, je trouve.

Les premières années furent les plus belles. Mais aussi les plus dures. Belles dans le sens où je me suis amusé autant que je ne l'eux jamais fais. C'était pas bien compliqué en même temps.. Et dures dans le sens que je devais résister à l'envie de mordre tout ce qui me passait sous le nez. Nous avons voyagé, longtemps, et partout. C'était incroyable à quel point je me sentais petite par rapport au monde. Lui qui était si grand. Enfin bref. Les années passent et puis les siècles. Petit à petit, je crois que je tombe amoureuse de Niklaus. Plutôt, je suis sur. C'était plus qu'un simple béguin. J'avais des sentiments qu'on ne peut pas penser etre possible. Mais je ne lui ai rien dis. La seule à etre au courent est Rebekah. Elle est comme une sœur pour moi. Elle a toute ma confiance et toute ma dévotion. Je ferais tout pour elle, quoi qu'il arrive. Après quelques années de réflexion, je me suis installé à la Nouvelle Orléans, en laissant Rebekah, Niklaus et Elijah partir de leur cotés. J'avais besoin de passer à autre chose. Je ne supportais plus de le voir là, juste à coté de moi, et de rien pouvoir faire. Donc, j'ai pris congé.
Je ne vous cache pas que ça été très difficile au début. Chaque joues qui passaient étaient une véritable torture. Rien que parce qu'ils me manquaient.  Mais bon, au fil du temps, je me suis bien accoutumé de ma nouvelle vie. Prenant pour modèle les grandes actrices et top modèle de l'époque. Chacune d'elle me fascinait. Elles réussissaient à garder tout leurs mystères mais en se dévoilant tout de même. Et bien que je les admirais beaucoup, je n'avais pas pensé une minute pouvoir moi aussi fouler les planches d'une scène sous les applaudissements d'un public quelconque. Toujours est -il que ça s'est produit. Un petit cabaret classé en tant que danse de revue mais qui était bien plus que ça. Je commençais en tant que serveuse et puis un soir, je suis monter sur la scène, j'ai mis la musique et j'ai chanté. Ma patronne qui n'était pas encore partis, m'a écouté et m'a pour ainsi dire engagé comme chanteuse-danseuse. Derrière le rideau j'étais une autre personne. Sulfureuse, séductrice, sensuelle. Tout ce que les femmes sont mais ne veulent pas le montrer de peur d'être jugé telle des prostituées. Et comble du show, j'avais mon propre nom de scène ; Mary. En l'honneur de la belle Marylin Monroe.
J'ai vécu cinq ans dans ce petit monde qui m'enchantait, me comblait. Puis j'ai du partir. Trop de soupçons. Après tout, je devais normalement être âgée de vingt quatre ans, et j'avais toujours la même bouille, le même corps que cinq ans auparavant. Résultat, j'ai pris le premier billet d'avion en partance pour l'Italie et j'y suis rester deux ans. Je ne voulais pas m'établir aussi longtemps qu'à la Nouvelle Orléans, alors je m'offrais le petit plaisir d'un tour du monde. Et oui, un petit tour d'hypnose et le tour est joué, que voulez vous!

Mal grès tout ça, Rebekah me manquait. Je savais que sa ville natale portait un drole de nom, Mystic Falls. Et en plus d'etre nommé aussi stupidement, c'était un véritable trou pommé. J'ai fais construire discrètement une maison dans les bois et j'ai pris un petit boulot de serveuse au Mystic Grill. Au moins jusqu'à obtenir assez d'information sur la localisation de ma petite blonde préféré.